IMPRIMER
Templiers 2014 : Aurélia Truel pour l’équipe et pour l’ambiance
Par la rédaction, le 17/10/2014
Troisième l’an passé sur les Causses, Aurélia Truel n’avait pas initialement prévu de s’aligner sur les Templiers. Mais le match international « France against the world » fut une source de motivation pour celle dont l’année 2014 a été consacrée essentiellement à la montagne, afin de s’accoutumer au profil du parcours qu’elle retrouvera lors des Mondiaux 2015, son gros objectif.

la vice-championne du Monde 2013 a dû abandonner. « J’ai eu des soucis d’alimentation. C’est arrivé assez tôt. J’ai vomi à partir du 15e et au ravitaillement à Buis, j’ai préféré arrêter. Je n’avais pas du tout de jus dans les jambes. Je n’avais pas très bien dormi la veille, j’ai dû attraper un petit virus » explique t-elle. « On va dire que c’était un jour sans » sourit Aurélia Truel, qui n’a « pas fait grand-chose la semaine d’après. J’ai refait un petit bloc ensuite pour les Templiers, en sachant que je ne les ai pas particulièrement préparés car j’étais au départ partie sur les France. Je ne suis pas allée les reconnaître comme je le fais tous les ans, notamment à cause du boulot. Mais l’entraînement réalisé avant les France est là, et je ne me suis pas vraiment entamée en m’arrêtant au 25e ».

la Mona Lisa en 2012. « J’y vais car il y a une équipe, qui sera la même que l’année prochaine (pour les Mondiaux 2015, ndlr). J’y vais pour l’ambiance, en sachant que c’est mon dernier 70 km avant les championnats du Monde. Oui, il va y avoir une grosse concurrence et c’est bien. Ça va donner un aperçu ».

« L’objectif, c’est vraiment l’équipe »

l’Eco Trail de Paris sur le 30 km (17e et 1ère femme en 2h08’39’’, ndlr). Je suis montée un peu crescendo, avec ensuite la Maxi-Race sur deux jours (deux  fois 40 km). J’ai trouvé que c’était sympa, que c’était plus facile pour reconnaître le parcours que sur une fois 80 km, où tu es tout de suite dedans. J’essaie de m’adapter au parcours des Monde. J’habite à Paris et je ne pars pas avec les mêmes armes que quelqu’un qui habite à la montagne ».

(Photo Fred Bousseau)

Aurélia Truel avait également prévu de disputer la Transvulcania. « Mais je n’ai pas eu mes jours au boulot » regrette l’agent technique qui s’occupe essentiellement des espaces verts.« J’aimerais avoir un mi-temps mais je n’y arrive pas. Je galère un peu pour ça. Ce n’est pas évident » souligne l’athlète coachée par Didier Huberson, qui doit donc jongler entre travail et entraînements.

« Si j’ai les jambes…Par contre, si je n’ai pas les jambes, ça sera un chemin de croix ! »

Retour aux Templiers. Aurélia Truel ne se fixe pas d’objectifs particuliers. « La place ? Je ne sais pas trop car je n’ai pas de repères par rapport aux étrangères. Il y en a plein que je ne connais pas. Je suis plutôt dans le flou. Si j’ai les jambes…Par contre, si je n’ai pas les jambes, ça sera un chemin de croix ! » se marre t-elle. « L’an passé, j’y allais pour faire un podium, voire mieux. Là, l’objectif, c’est vraiment de faire quelque chose de bien avec l’équipe, être dans l’ambiance internationale ».

* le Team France est composé de Caroline Chaverot, Stéphanie Duc, Maud Gobert et Aurélia Truel.

ici.

Forrest-magazine.com Tous droits réservés.