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Templiers 2014 : le bonheur de Maxime Cazajous, en lice avec la sélection française
Par la rédaction, le 23/10/2014
Bientôt papa, nouvelles perspectives professionnelles, Maxime Cazajous, qui avait initialement prévu de s’aligner sur l’Endurance Trail, sera finalement au départ de la Grande course au sein du Team France, suite au forfait de Michel Lanne. Sixième en 2013, l’ancien rugbyman raconte sa joie de briller sur sa nouvelle discipline.

6e place aux Templiers l’an dernier. J’ai 34 ans, j’ai commencé le trail pour gagner des petites courses chez moi. Je me retrouve aujourd’hui avec une sélection française aux Templiers. Ce n’est que du bonheur. Je n’en espérais pas autant. En mai dernier, à la question de savoir si j’aspirais à l’équipe de France, j’avais dit que non, car cela me paraissait inaccessible. Et là j’ai un pied dedans ».

De là un devenir un objectif futur (pas pour les Mondiaux 2015 puisque la sélection est déjà arrêtée) ? « Pourquoi pas, je ne sais pas trop. En fait, ma femme est tombée enceinte. On attend le second pour le mois de mars. C’est un bel évènement. J’ai entrepris pas mal de travaux pour faire la chambre. Professionnellement, j’avais un long concours à préparer, très important. J’ai beaucoup bossé pendant deux mois et j’ai été reçu cette semaine (concours de technicien principal dans la fonction publique dans le traitement de l’eau et de l’assainissement, ndlr). C’est une année très bénéfique sur tous les plans, avec donc les Templiers qui vont être que du bonus. L’équipe de France, ça peut devenir un objectif mais le temps passe aussi. Et si tu veux être en équipe de France, il ne faut préparer que des formats 50-70 km, et j’ai envie de découvrir du plus long aussi. Est-ce que ça va être compatible ? »

« Etre reconnaissant pour les organisateurs locaux »

Mont-Blanc fin juincar le Volcano Trail était une épreuve assez longue ; je n’avais pas récupéré et il y avait une fatigue assez importante. Après la Via Romana, j’ai eu un gros coup de fatigue, suivi de cette blessure. Du coup, j’ai coupé pendant un mois pour pouvoir récupérer ».

les championnats de France, initialement au programme. « J’avais prévu de faire beaucoup de choses. Trop » sourit-il. « Tu te rends compte qu’entre les déplacements, les courses, il faut récupérer. D’autant que je participe à quelques courses locales où je suis invité. Tu ne peux pas dire que tu cours partout en France, à la Transvulcania, à la Guadeloupe et ne pas venir sur les courses locales. Il faut de la place pour tout et notamment être reconnaissant pour les petits organisateurs locaux ».

« Je ne vais pas m’enflammer »

 comme en 2013, où le sociétaire de Givres de la plaine de Nay (Pyrénées-Atlantiques) était resté en retrait avant de remonter. « Oui, et attendre que ça explose» rit-il.« De toute façon, ça part trop vite pour moi. J’aurais quand même un peu de pression. Je n’étais pas suivi les années précédentes. On va peut-être un peu plus me regarder. Je vais faire comme d’habitude, être à mon rythme au début en espérant être fort sur la fin. Je ne vais pas m’enflammer. Ce n’est pas parce que je suis dans la sélection française qu’il faut que je sois devant tout le temps. C’est un coup à se louper et à passer au travers ».

D’autant que ce sera la course la plus relevée sur laquelle il va s’aligner. « Il y avait Sage Canaday et tout ça à la Transvulcania. J’avais couru quinze minutes avec eux. Là, ça va être encore un autre niveau et une autre dimension. Ça va être une belle bagarre, et je ferai aussi de mon mieux pour l’équipe ».

Nicolas Martin et Sébastien Spehler.

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