Le coup d’envoi de l’épreuve phare, les 72 km (pour 1 800 m D+) sera donné ce dimanche 6 décembre à minuit. Une semaine après l’illustre derby et les joutes footballistiques afférentes, il ne s’agit désormais plus de rivalité, de dualité, mais au contraire l’établissement d’un lien complice en les deux villes, le caractère nocturne de l’épreuve favorisant ce rapprochement. D’une rencontre de football où l’exaltation et la fièvre s’invitent parfois jusqu’aux limites du raisonnable, l’on passe en moins d’une semaine à une aventure bien dissemblable, quoique la passion y autant manifeste, et poussée là aussi jusqu’aux limites du raisonnable, d’une autre façon ; que l’on pense à la manière dont furent considérés les premiers coureurs -marcheurs plutôt- aux confins des années 1950…
Là aussi, la mythique épreuve se déroulera à guichets fermés, avec plus de 14 000 participants au départ des six épreuves au programme (72 km, 44, 22, relais à deux, trois et quatre).
Plus prosaïquement, comme l’an passé, les concurrents devront faire avec le froid et des températures négatives, alors que la neige pourrait également s’inviter sur la course. La liste des prétendants à la victoire finale est limpide, à la différence par exemple d’autres rendez-vous incontournables tel que les Templiers, qui présentaient une densité plutôt exceptionnelle cette année.
Une question de fraîcheur physique et mentale
les Templiers fin octobre. Le Basque ne sera pas sur la ligne de départ pour défendre son titre.
championnats de France (5e) puis aux Templiers (7e) ?
Photo Yves-Marie Quemener
lire son interview ici). « C’est un inconvénient mais aussi un avantage car je n’ai pas de fatigue et j’ai envie. Que ce soient la Saintélyon ou les Templiers, la fraîcheur et l’envie jouent plus que le physique » souligne t-il.
Qui sera « le Cori » 2014 !?
Pierre-Laurent Viguier seront à surveiller.
De même que Tony Moulai, triathlète international, vice-champion d’Europe 2008, qui a disputé ses dernières courses sur le triptyque cette année (86e au ranking mondial 2014, vainqueur en 2013 de la coupe du Monde de Tongyeong, 15e de la manche WTS à Hambourg ; 38e au ranking 2013, 13e en 2012, 26e en 2011, 16e en 2010) et qui pourrait créer la surprise sur un parcours qui sied aux coureurs de macadam (le parcours emprunte 50% de chemins et 50% de route).
Maud Gobet ultrafavorite
pour la dernière fois), alors qu’Anne-Lise Rousset, lauréate de la CCC, et Virginie Govignon, sont forfaits. Pour le podium, en revanche, c’est une autre affaire.
Photo Yves-Marie Quemener