- Les acides gras saturés (acide stéarique, myristique, palmitique, etc.) contenus par exemple dans le lait non écrémé, le fromage, le beurre, les viandes grasses, les biscuits, les viennoiseries, les chips et les matières grasses hydrogénées.
- Les acides gras monoinsaturés de type « oméga 9 », tel que l’acide oléique contenu en abondance dans l’huile olive ou l’avocat.
- Les acides gras polyinsaturés, regroupant deux grandes familles:
- Les « oméga 6 », principalement l’acide arachidonique (constituant des graisses d’origine animale contenues dans la viande, la charcuterie, les œufs, le beurre, le fromage, la crème fraîche, etc.) et de l’acide linoléique (constituant des graisses d’origine végétale contenues dans les huiles de tournesol, de pépins de raisins de maïs, etc.).
- Les « oméga 3 » : les trois principaux acides gras de la famille des oméga 3 sont l’acide alpha-linonélique d’origine végétale (contenu dans l’huile de colza, de cameline, les noix, le soja, le pourpier et les graines de lin notamment), les acides eicosapentaénoïque (EPA) et docosahexaenoïque (DHA) contenus dans les graisses d’origine marine (poisson gras tels que thon frais, saumon, maquereaux, sardines, anchois, capelan, bonite, algues, etc.).
- Les acides gras dits « trans », issus principalement de techniques industrielles et des matières grasses laitières. Ils sont abondants dans les produits laitiers, margarines, viennoiseries, pain de mie, pâtisseries, biscuits, produits à base de pâte feuilletée, pizzas, pâtes à tartiner, chips, gâteaux apéritifs… Ce sont les acides gras les plus athérogènes et souvent cachés derrière le terme de « matière grasse partiellement hydrogénée » en terme d’étiquetage.
- Quotidiennement, au minimum 1 à 2 cuillères à soupe d’huile vierge 1ère pression à froid crue de colza, de noix, de lin ou de cameline. Penser à conserver ces huiles au réfrigérateur pour préserver leurs qualités nutritionnelles (en particulier l’huile de lin, particulièrement oxydable) et privilégier l’huile d’olive vierge 1ère pression à froid pour la cuisson (1 cuillère à soupe par jour minimum).
- 2 à 3 fois par semaine du poisson gras, frais ou en conserve, de préférence des petits poissons (sardines, maquereaux, anchois).
- Régulièrement quelques noix, noisettes ou amandes: au petit déjeuner ou en collation par exemple (25 à 30g).
- Des aliments bruts, non transformés et les approvisionnements locaux.
- Une alimentation riche en antioxydants (fruits, légumes, épices, produits céréaliers complets) et une cuisson à chaleur douce pour protéger les acides gras polyinsaturés du stress oxydatif, particulièrement chez le sportif.
- La consommation des viandes grasses (morceaux gras de bœuf, porc, mouton, charcuterie hormis le jambon, peau de volaille) à 2 ou 3 fois par semaine maximum.
- Les matières grasses laitières : crème fraîche, beurre et fromage (à privilégier au petit déjeuner ou au déjeuner).
- Les plats cuisinés industriels, biscuits et pâtisseries industrielles, viennoiseries, margarines, chips et biscuits apéritifs, pizzas, quiches et tartes salées, friands, etc.
- Les viandes issues d’élevage intensif.